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Sauvons l'Université

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Sauvons l'Université Empty Sauvons l'Université

Message  J.-J. M. Ven 7 Déc - 20:06

Longue vie à ce forum !
Pour information, voici l'appel du collectif "Sauvons l'Université" (http://www.sauvonsluniversite.com/):

"Les présidents d’université ne parlent pas en notre nom
Pour une université collégiale

Depuis le début du mouvement étudiant contre la loi réformant les universités, dite « loi Pécresse », il est frappant de constater à quel point est massivement présente, dans les témoignages recueillis par les journalistes, la parole des présidents d’université. Etant admis qu’une communauté universitaire comprend pour l’essentiel trois composantes (étudiants, enseignants-chercheurs et personnels administratifs et techniques), tout se passe comme si, pour connaître l’avis des deux dernières catégories, le seul avis des présidents d’université suffisait. Certes, ceux-ci sont élus parmi leurs pairs enseignants, mais la légitimité de l’élection n’en fait pas pour autant sur tous les sujets et à tout moment les uniques représentants des centaines d’enseignants et de membres du personnel de chaque université. Et ce d’autant moins que la loi en question est un curieux hybride d’idéologie néo-libérale et d’aspirations dominantes au sein de la CPU (Conférence des présidents d’université), qui ne datent pas de l’élection de Nicolas Sarkozy – aspirations partagées par des présidents de bords politiques différents, la fonction tendant à transformer la personne. La CPU semble ainsi s’arroger un nouveau rôle en transformant une instance autrefois quasiment informelle en un véritable lobby aspirant à jouer le rôle de premier interlocuteur des ministères successifs. En montant en première ligne pour défendre la loi Pécresse, la CPU se présente comme principale garante des intérêts et de la liberté de la communauté universitaire alors qu’elle défend en réalité la seule autonomie des présidents d’établissements. En effet, si les risques que fait courir aux universités la nouvelle loi sont nombreux (paupérisation de certaines universités par l’introduction du budget global, désengagement financier de l’État, remise en cause des statuts de certains personnels par l’extension du domaine de la contractualisation, remise en question à terme du cadre des diplômes nationaux, développement d’une concurrence sauvage entre les universités et entre les disciplines, etc.), le principal d’entre eux - et le moins commenté - réside sans doute dans le renforcement des prérogatives présidentielles.

Pour comprendre les enjeux de cette affaire, il vaudrait mieux éviter de postuler un conflit caricatural opposant les modernes et dynamiques partisans de la réforme aux opposants archaïques, empêtrés dans l’immobilisme. Il convient en effet de rappeler que la nouvelle loi ne se justifie en rien par la nécessité de dépasser un régime d’assemblée anarchique, qui interdirait les décisions claires. Avant même son vote, les institutions des universités françaises étaient déjà affectées par un fort tropisme « présidentialiste ». Les seules limites à ce pouvoir tenaient à ce qu’il allait de soi qu’un certain nombre de domaines ne relevaient pas du champ d’action du président, notamment pour le recrutement des enseignants, et que la responsabilité de la politique scientifique de l’établissement était largement partagée avec le Conseil Scientifique.
Ces fragiles garde-fous disparaissent avec la nouvelle loi et le champ des prérogatives des présidents s’accroît considérablement (y compris pour les recrutements d’enseignants). L’hyperprésidence constituerait-elle un nouveau modèle pour toutes les hiérarchies sociales et pour toutes les formes de gouvernance ? Quoi qu’il en soit, la loi LRU rend possible – tout dépendra de la personne appelée à occuper ces fonctions – une forme de despotisme présidentiel dont on peut craindre qu’il ne soit pas toujours éclairé. Ce faisant, se développeront symétriquement, à des degrés inconnus jusqu’alors, une concentration de tous les pouvoirs entre les mains d’un nombre de personnes extrêmement limité et, partant, d’inévitables pratiques de clientélisme. La politique scientifique des établissements risque d’en être profondément affectée car nous aurons alors affaire à une nouvelle université où la possibilité d’un développement de tous les types de recherches sera soumise aux décisions des mêmes individus, pour le plus grand malheur de la pensée critique. La collégialité dans la vie et le gouvernement de l’université constitue, et a toujours constitué, le socle de l’institution universitaire : la préserver n’est pas une option mais la garantie d’un enseignement et d’une recherche libres, comme cela est le cas dans les meilleures universités du monde.

Les universitaires affirment que ce combat contre la loi votée en août dernier dans la précipitation est aussi le leur. Il est urgent que les organes de direction prennent clairement position contre elle. Il serait bon que les – rares, semble-t-il – présidents qui ne veulent pas de ce surcroît de prérogatives et en mesurent les dangers le disent clairement. Il faut enfin que les enseignants et les membres du personnel s’organisent pour faire entendre leur voix et pour dire que les déclarations des présidents d’université ne traduisent pas ce que beaucoup d’entre nous pensent de cette loi. Bref, il faut faire savoir que certains ne parlent pas en notre nom, et dire que l’indispensable réforme des universités requiert une implication de tous les acteurs de la communauté universitaire, non le pouvoir sans partage d’une seule instance.

Cet appel trouve son origine dans une tribune publiée par le journal Le Monde le 20 novembre 2007."

J.-J. M.
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Messages : 17
Date d'inscription : 07/12/2007

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Sauvons l'Université Empty NEGOTIATION EN CATIMINI DANS UN GRAND MINISTERE

Message  gramophone Sam 7 Mar - 12:12

Longue vie à l'université et la pensée libre début de la liberté de l'humanité

Par Nestor Elias Ramirez Jimenez
Joigny samedi 7 mars 2009


preface

Mes plus sincères excuses, car je ne suis pas instruit, mais un ouvrier immigré qui manié très mal votre langue, je vous en supplie d'avoir beaucoup d'indulgence en vers l'illisibilité de mon discours!

j'ai du construire deux sujets, le première pour passer les mailles du filet de la censure au forum du journal LE FIGARO et le deuxième plus copieux pouvant passer sans doute chez vous! je reste conscient du travail des modérateurs, je viens de m'inscrire dans votre forum et je compte apprendre avec vous!

Au passage je prie les journalistes, les intellectuels (les étudiants universitaires) à travailler main dans la main pour rétablir la réalité, depuis ma toute petite place d'ouvrier et syndical, je fustige les leaders des médias a niveau régional à rétablir des réalités qui semblent éclipsés par un discours faux mais percutant de la part du pouvoir en place.




1.- SUJET POUR (rubrique PS) du forum du journal LE FIGARO


D'abord modifier la loi
En suite s'autoriser à l'appliquer
Puis se auto satisfaire de son application

Lors des NAO, et autres négociations la logique veut qu'il y ait un accord avec la majorité des syndicats. Valery PECRESSE compte sur son interprétation de la loi pour négocier non pas avec les syndicats majoritaires en toute démocratie "mais en catimini" avec une minorité non représentative. "Non pas comme un gouvernement limpide translucide" mais comme le font les petits patrons obscures.

Traiter d'appliquer en suite un accord que la dame aurait présenté (bien sur) devant les médiats comme une vraie réussite d'entente entre elle et les enseignants chercheurs. C'est une technique de manipulation de très bas niveau, en tout cas pas digne d'un République des caractéristiques et de l'histoire de France. Mais d'une toute petite nation plutôt sous autre régime du genre dictature.

2.- Chronique pour votre forum

Enseignant chercheurs

Sans aller jusqu'à citer des noms par raison personnelle d'éthique, nous pouvons constater, une négociation en CANTIMINI non pas dans la tradition d'un pays avec l'histoire et la taille culturelle de la France, en limpidité total, mais plutôt comme le petit patron obscure, loin très loin des pratiques d'une République démocratique et très proches d'une dictature.

Avec le passage obligé devant les médias pour manipuler l'opinion publique dans un discours inique d'autosatisfaction. Sans aucun doute le béotien standard, le gueux et le quidam, vont voir que du vent.

Les syndicats majoritaires non rien signé! Elle est où la démocratie?

Quand le cynisme et l'indifférence enfantent un gouvernement qui se nomme dictateur

En fin la liste d'exemples claires d'une forme de dictature s'ajoutent chaque jour qui passe, et pour tant dans le milieu des chômeurs et ouvriers, j'entends des discours qui peuvent à quelle point le chômeur, l'ouvrier, est intoxiqué par un discours cynique et relié par certains médias.

Au passage je prie les journalistes, les intellectuels, à travailler main dans la main pour rétablir la réalité, depuis ma toute petite place d'ouvrier et syndical, je fustige les leaders des médias a niveau régional à rétablir des réalités qui semblent éclipsés par un discours faux mais percutant de la part du pouvoir en place.

J'ai quelques blogs (en doublons pour question sauvegarde) où vos visites commentaires et inscriptions me ferrent un grand honneur
[u]
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Sauvons l'Université Empty Re: Sauvons l'Université

Message  Benoît Schramm Sam 7 Mar - 12:42

Bonjour,

Je suis toujours heureux que l'on participe à ce forum. Mais je ne comprends ce que votre message a à faire ici, c'est-à-dire en réponse au message de Jean-Jacques Marimbert. Veuillez publier un nouveau sujet dans Informations, cela facilitera la lecture.
Quant au contenu, je ne saisis pas quelle est votre démarche : vous dénoncez un état dictatorial, antidémocratique, mais sans apporter de faits clairs et vérifiables.

Bonne continuation

Benoît

Benoît Schramm
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Sauvons l'Université Empty Plaidoyer de gramophone

Message  gramophone Sam 7 Mar - 13:18

Bonjours Benoît

D'abord mes plus sincères excuses, n'étant pas francophone, mais ouvrier immigré, je dois sans doute mieux écrire mon sujet. (je vais essayer):

j'ai lu trop vite le sujet qui précède mon intervention serte.

je vais donc citer:

.."Tout dépendra de la personne appelée à occuper ces fonctions – une forme de despotisme présidentiel dont on peut craindre qu’il ne soit pas toujours éclairé."…

Dessous le titre "sauvons l'université"

1.- Quant au contenu : Madame PECRESSE vienne de se prononcer devant les médias:

Disant qu'elle ne comprends pour quoi la grève continue alors qu'elle a discuté avec les instances "représentatives" pour obtenir un consensus favorable à sa loi"

Je refuse d'admettre la manipulation de l'opinion publique qui se cache derrière l'opinion de madame PECRESSE, Benoît. Parce que le béotien, le quidam type comme moi, écoutant ça, va prendre pour des faits, qu'il va en suite transmettre avec le risque de transformer un discours fallacieux en réalité.

La loi sur l'audiovisuel public par exemple Benoît, mise en place le 5 janvier sans que le parlement aie pas encore voté, c'est pour moi un insulte majeur à la constitution, qui reste le support de toute démocratie dans la séparation des trois pouvoirs, législative, exécutive et judiciaire.

La modification du temps pour les amendements, Benoît autant à l'Assemblée qu'au Sénat doivent se discuter les lois, qui sont la résultante d'un travail qui doit refléter l'équité, la justice et défendre les intérêts du peuple. Cette une preuve majeure de la volonté de réduire le pouvoir du parlement, qui vous conviendrait Benoît, est un pilier majeur dans toute démocratie républicaine.

Les médiats ne sont pas à l'auteur de la porte sournoise de ces modifications profondes de la démocratie, mais si vous ne le voyez pas ainsi Benoît, et si vous avait les arguments pour me remettre dans le droit chemin de votre vision, je vous en prie humblement de me présenter votre vision.

Je crois que le mot FORUM, dispose pour l'occasion d'une signification à mon sens très forte. Et les faits que je viens de présenter seraient pour vous mon apport suffisamment clair et vérifiable des atteintes à la démocratie.

La vérité est le fruit de l'affrontement des opinions, fruit de la mise face a face des opinions contraires, la vérité et la raison son pour moi des notions qui priment avant toute idéologie sectaire, la société vie en harmonie que s'il y a de la justice, je vais m'arrêter là, Benoît, au plaisir de vous lire!

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