(Fausse) Alternative à la LRU.
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(Fausse) Alternative à la LRU.
Contribution à la réflexion sur une alternative à la LRU quant au financement de l'université. N'empêche bien entendu en rien une réflexion sur l'autogestion de la faculté.
Ces différents liens traitent de la formule dit de "prêt à remboursement différé" ou "remboursement contingent au revenu" qui est une méthode à l'origine expérimentalisée en Australie et en Nouvelle-Zélande, plus récemment en Angleterre, consistant à faire rembourser à l'étudiant le coût de sa scolarité. Remboursement débutant après l'obtention du diplôme et fonction du coût de son cursus universitaire et de son possible salaire.
Le principe semble être à première vue un parent du système de retraite ou de sécurité sociale, dans lesquels se développe une solidarité des actifs vis-à-vis des inactifs. (Sous toutes ses formes). Les diplômés "cotissant" pour les étudiants.
Idée ici différente que l'étudiant rembourse son propre cursus, les filières ayant un coût dissemblable, et que le recouvrement de la dette ne commence qu'une fois le diplôme en poche, et sous couvert d'un revenu minimum.
Ce qui distingue ainsi ce système des multitudes prêts étudiants auprès de banques et dont le remboursement s'effectue dès l'acquisition du diplôme ; obligation de remboursement même en cas de revenu nul donc.
Voici les différents liens :
http://www.laviedesidees.fr/Universite-un-autre-financement.html
Financement des Universités, Financement des Etudes d'Alain Trannoy (pdf)
Résumé de ce long article ici : http://www.vcharite.univ-mrs.fr/idep/document/dt/dt05106.pdf
Ce mode de financement semble tout de même inscrire l'université dans une perspective de rentabilité commerciale ; les universités, autant que l'Etat, et ce dans une perspective de rentabilité, aurons tendance à orienter le choix des étudiants vers des filières "non bouchés" dans le but avoué de récupérer l'argent investi dans l'étudiant. Et par là même ce système place l'université dans une optique compétitive, puisque le nombre de diplômés "rentables" conditionnera l'avenir financier de l'université, avec tout ce que cela implique sur la qualité des enseignements.
Inversement, ce système sonne le glas des filières dites "bouchées", puisque qu'à moyen terme, n'obtenant pas de contrepartie financière importante, ces filières disparaîtront inéluctablement.
Là où la LRU ouvrait l'université à des financements privés d'entreprises, le "prêt à remboursement différé" l'ouvre aux financements privés de citoyens, d'anciens étudiants ; et me parait remettre en cause, de la même façon que la loi LRU, le caractère public du service qu'est l'université.
Ces différents liens traitent de la formule dit de "prêt à remboursement différé" ou "remboursement contingent au revenu" qui est une méthode à l'origine expérimentalisée en Australie et en Nouvelle-Zélande, plus récemment en Angleterre, consistant à faire rembourser à l'étudiant le coût de sa scolarité. Remboursement débutant après l'obtention du diplôme et fonction du coût de son cursus universitaire et de son possible salaire.
Le principe semble être à première vue un parent du système de retraite ou de sécurité sociale, dans lesquels se développe une solidarité des actifs vis-à-vis des inactifs. (Sous toutes ses formes). Les diplômés "cotissant" pour les étudiants.
Idée ici différente que l'étudiant rembourse son propre cursus, les filières ayant un coût dissemblable, et que le recouvrement de la dette ne commence qu'une fois le diplôme en poche, et sous couvert d'un revenu minimum.
Ce qui distingue ainsi ce système des multitudes prêts étudiants auprès de banques et dont le remboursement s'effectue dès l'acquisition du diplôme ; obligation de remboursement même en cas de revenu nul donc.
Voici les différents liens :
http://www.laviedesidees.fr/Universite-un-autre-financement.html
Financement des Universités, Financement des Etudes d'Alain Trannoy (pdf)
Résumé de ce long article ici : http://www.vcharite.univ-mrs.fr/idep/document/dt/dt05106.pdf
Ce mode de financement semble tout de même inscrire l'université dans une perspective de rentabilité commerciale ; les universités, autant que l'Etat, et ce dans une perspective de rentabilité, aurons tendance à orienter le choix des étudiants vers des filières "non bouchés" dans le but avoué de récupérer l'argent investi dans l'étudiant. Et par là même ce système place l'université dans une optique compétitive, puisque le nombre de diplômés "rentables" conditionnera l'avenir financier de l'université, avec tout ce que cela implique sur la qualité des enseignements.
Inversement, ce système sonne le glas des filières dites "bouchées", puisque qu'à moyen terme, n'obtenant pas de contrepartie financière importante, ces filières disparaîtront inéluctablement.
Là où la LRU ouvrait l'université à des financements privés d'entreprises, le "prêt à remboursement différé" l'ouvre aux financements privés de citoyens, d'anciens étudiants ; et me parait remettre en cause, de la même façon que la loi LRU, le caractère public du service qu'est l'université.
Jonathan- Utilisateurs
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